La quete du moi
La quête du moi – juin 2000
Je cherche, je cherche
Sans savoir quoi,
Simplement guidée par mon instinct.
Dans cette perpétuelle odyssée
De la quête du moi,
Je me perds dans le dédale
De tants de désirs inassouvis.
Et l’amour vînt, indiciblement
Se loger en mon sein
Pour s’imposer comme une évidence.
Le voilà devenu à peine palpable,
Que le voici disparaissant,
Me brûlant le bout des doigts
Et me révélant à moi-même.
A son contact,
Fantasme, réalité, cruelle et tangible
Ici, point de raison.
Tant de limites que je voudrais bannir.
Parfois le rêve devient si palpable, trop…
Que je m’énivre de ces chimères.
L’écriture seule me repose l’âme,
Mais vient le moment où jouer avec le feu
Devient si tentant que
Même ma raison me fait défaut.
L’interdit peut porter de tels atours
Que seule ma volonté me sauve.
Alors que je pâlis devant l’ivresse
Et que mes pieds frolent le précipice
Et que mon âme alors même, s’envole.
Fi que de tout ça,
La réalité reprend ses droits car
Malgré mes fols élans,
Je reste une femme de raison !
Mais l’amour est tel,
Qu’il demande l’abandon et le don de soi.
Car on ne se connaît bien que dans l’amour.
Alors accepte-le et fais-en bon usage.
Protégeons-le des maux , de l’extérieur,
Pour nous y blottir comme dans un cocon.
Portons-le aux nues car il est précieux.
Il n’appartient qu’à nous.
Sachons le mériter et apprécions-le
Car il est fait des petits bonheurs
Que nous construisons ensemble chaque jour.